Bloody Niggers! de Dorcy Rugamba à l'Amphithéâtre
29/09/08 18:59
conception et adaptation Younouss Diallo
Jeudi 9 octobre 20h30
Vendredi 10 octobre 14h & 20h30
Un spectacle qui ressucite tous les opprimés de la terre. Créé en 1999 par le Groupov, Rwanda 94 était un spectacle monumental de six heures qui remontait aux causes du génocide rwandais et a marqué profondément tous ceux qui l’ont vu. Bloody Niggers ! s’inscrit dans sa continuité : le théâtre comme une arme au service d’une réflexion aiguë sur les pages sanglantes de l’histoire de l’humanité. Car ce spectacle a une ambition gigantesque : comprendre pourquoi l’homme opprime l’homme, des croisades à la traite des noirs en passant par les génocides et les massacres perpétrés par les colonies « civilisatrices » d’Europe.
La liste est vertigineuse et le propos d’autant plus dur que la scénographie est radicalement sobre et minimaliste : un écran où sont projetées des images d’archives, trois micros, des comédiens en costumes noirs. Un peu comme dans un concert de slam, ce trio va prendre la parole pour énoncer ses vérités foudroyantes et scander un texte devenu partition. La musique, savant mélange de sonorités jazz-soul, de violoncelles enragés et de musique sacrée, soutient leur litanie, ajoutant encore au vertige du récit. Un spectacle coup de poing, un grand cri de révolte et de douleur de tous « les damnés de la terre » contre les oppresseurs blancs.
Télécharger le dossier de presse…
http://www.amphitheatre-pontdeclaix.com/
Jeudi 9 octobre 20h30
Vendredi 10 octobre 14h & 20h30
Un spectacle qui ressucite tous les opprimés de la terre. Créé en 1999 par le Groupov, Rwanda 94 était un spectacle monumental de six heures qui remontait aux causes du génocide rwandais et a marqué profondément tous ceux qui l’ont vu. Bloody Niggers ! s’inscrit dans sa continuité : le théâtre comme une arme au service d’une réflexion aiguë sur les pages sanglantes de l’histoire de l’humanité. Car ce spectacle a une ambition gigantesque : comprendre pourquoi l’homme opprime l’homme, des croisades à la traite des noirs en passant par les génocides et les massacres perpétrés par les colonies « civilisatrices » d’Europe.
La liste est vertigineuse et le propos d’autant plus dur que la scénographie est radicalement sobre et minimaliste : un écran où sont projetées des images d’archives, trois micros, des comédiens en costumes noirs. Un peu comme dans un concert de slam, ce trio va prendre la parole pour énoncer ses vérités foudroyantes et scander un texte devenu partition. La musique, savant mélange de sonorités jazz-soul, de violoncelles enragés et de musique sacrée, soutient leur litanie, ajoutant encore au vertige du récit. Un spectacle coup de poing, un grand cri de révolte et de douleur de tous « les damnés de la terre » contre les oppresseurs blancs.
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