La lune des pauvres à l'amphithéâtre de Pont-de-Claix
30/10/08 20:29
jeudi 13 et vendredi 14 novembre à 20h30
Texte : Jean-Pierre Siméon, mise en scène : Didier Kerckaert
Quête de l’amour, de l’humain, de l’espoir aussi, tels sont les thèmes déclinés dans La lune des pauvres, magnifique texte de Jean-Pierre Siméon aux allures de tragédie baroque, qui n’est pas sans rappeler l’univers de Beckett. Celui-ci met en scène Vrogne et Pinaille, deux SDF inséparables qui arpentent le monde et font face à leur dénuement comme ils peuvent, avançant sur une route faite d’incertitude et de souvenirs. Un jour, au détour d’un chemin, ils croisent la belle Angela, une jeune étrangère ironique et attachante. À son contact, les deux laissés-pour-compte relèveront peu à peu la tête et redeviendront tout simplement vivants. Jusqu’à ce que l’absurdité reprenne inéluctablement ses droits...
Sensible et intimiste, la version de Didier Kerckaert est à la hauteur de ce grand poème lyrique et désespéré. Dès le début, un chœur de tragédie moderne en jean et queue de pie nous introduit à la lueur d'une ampoule dans le monde des sans-abris. Et l'on n’en sortira pas indemne... D’une beauté âpre et sans fioriture, cette lune des pauvres est bouleversante de sobriété, tant dans la mise en scène que dans le jeu des comédiens, qui nous rendent les personnages profondément attachants malgré leur maladresse et leur trivialité. Un spectacle qui oscille entre rage et tendresse, simplicité et profondeur.
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Texte : Jean-Pierre Siméon, mise en scène : Didier Kerckaert
Quête de l’amour, de l’humain, de l’espoir aussi, tels sont les thèmes déclinés dans La lune des pauvres, magnifique texte de Jean-Pierre Siméon aux allures de tragédie baroque, qui n’est pas sans rappeler l’univers de Beckett. Celui-ci met en scène Vrogne et Pinaille, deux SDF inséparables qui arpentent le monde et font face à leur dénuement comme ils peuvent, avançant sur une route faite d’incertitude et de souvenirs. Un jour, au détour d’un chemin, ils croisent la belle Angela, une jeune étrangère ironique et attachante. À son contact, les deux laissés-pour-compte relèveront peu à peu la tête et redeviendront tout simplement vivants. Jusqu’à ce que l’absurdité reprenne inéluctablement ses droits...
Sensible et intimiste, la version de Didier Kerckaert est à la hauteur de ce grand poème lyrique et désespéré. Dès le début, un chœur de tragédie moderne en jean et queue de pie nous introduit à la lueur d'une ampoule dans le monde des sans-abris. Et l'on n’en sortira pas indemne... D’une beauté âpre et sans fioriture, cette lune des pauvres est bouleversante de sobriété, tant dans la mise en scène que dans le jeu des comédiens, qui nous rendent les personnages profondément attachants malgré leur maladresse et leur trivialité. Un spectacle qui oscille entre rage et tendresse, simplicité et profondeur.
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